Tout en exerçant plusieurs années en établissements scolaires dans différents cadres (intervenant extérieur, animateur et ATSEM), je me suis formé en Pédagogie Perceptive (une discipline de psycho-pédagogie, de 2007 à 2010 en spécialité Art Martial Sensoriel) et en Psychologie de l’enfance (Master Développement, Éducation et Handicap, à l’université Montpellier 3, 2018) afin de permettre à chacun de développer ou améliorer les compétences nécessaires à une vie harmonieuse et réjouissante (scolaire, périscolaire, familiale, professionnelle).
Une de mes conclusions fut que les situations compliquées et/ou désagréables ne sont pas une fatalité. Elles sont créées et influencées par notre vécu (évènements traumatiques ponctuels ou chroniques), le vécu de notre famille (ce que nos parents vivent ou ont vécu nous marque) et notre environnement. Identifier ces facteurs d’influence, changer de regard à leur égard et assouplir notre relation à eux permet au final de les atténuer jusqu’à ce qu’ils ne gênent plus notre quotidien ni notre expression personnelle.
Et tout ça par le geste. Simple, gratuit et facile à mettre en place au quotidien, c’est l’outil idéal. Car le geste est le reflet de notre psyché : le lien somato-psychique (qu’on connaît bien pour l’eczéma par exemple) fait que le corps bloque là où la pensée coince (tête, cou,…), est douloureux quand nos émotions ne peuvent librement s’exprimer (cœur, ventre,…), etc. Mais ce lien peut être emprunté dans l’autre sens : le geste peut être accompagné, amélioré, assoupli, détendu, et la psyché et l’émotionnel suivent. C’est ce que nous ferons ensemble en séance : instiller de la souplesse là où ça coince, proposer la douceur là où réside la douleur, etc. Ce changement sera proposé au niveau de votre parole, de votre pensée, de votre émotionnel ou de vos habitudes corporelles suivant vos besoins.
Car le geste juste est mon élan de vie. Toute ma jeunesse, mes propos et mes gestes étaient inadaptés aux situations et aux personnes alors que je souhaitais des relations harmonieuses. J’ai donc cherché à améliorer la qualité de mon expression. Par la pratique de l’Aïkido et d’autres arts martiaux j’ai cherché à maîtriser ma communication par la maîtrise de mon corps. Et par l’apprentissage de techniques de soins (notamment le shiatsu), j’ai cherché à soigner la relation à l’Autre et à moi-même. Mais c’est avec l’Art Martial Sensoriel (une spécialité de la Pédagogie Perceptive) que je trouve une réponse en 2007, une approche globale alliant pratique gestuelle et martiale en préservant l’intégrité du corps et en proposant l’exploration sensorielle du geste. Dans cette formation, le geste soigne, la maîtrise laisse place à la présence au mouvement et l’expression se fait plus fluide. La formation fut intense et confrontante, mais après seulement un an, quel changement dans mes relations ! J’ai donc redoublé d’efforts au cours des 2 années suivantes de la formation. Depuis j’ai animé des séances individuelles, des cours collectifs et des ateliers (de 15 minutes à 2h) et des stages (demi-journées et journées complètes) avec des publics variés (enfants, ados, adultes, séniors).
Au cours de ma formation de psychologue, j’ai eu le plaisir de faire des stages avec des professionnels divers et dévoués au bien-être des enfants (des psychomotriciennes, des psychologues et enseignant-e-s de l’Education Nationale, le lycée Scholae, l’association AlloParents, et le SMPEA de Peyre-Plantade). Ces expériences ont complété et agrandi mes années passées dans les écoles, et m’ont permis d’intégrer qu’il y a de nombreux soignants au service des enfants dans ce département, et chacun-e apporte son maximum là où il/elle est. Et comme mon mémoire de recherche était sur les bienfaits de l’humour sur les performances scolaires, je ne me retiens plus de blaguer en séances!
Aujourd’hui, ma compétence d’accompagnement est le fruit de mon parcours personnel et de mes expériences et formations professionnelles (psychologue, psycho-pédagogue, ATSEM entre autres) et je l’offre lors des séances en cabinet pour les particuliers et les professionnels (de la petite enfance surtout, mais pas seulement) afin que les gestes soient plus justes avec les autres et avec soi-même, et les relations plus douces même lorsqu’il y a des années d’accumulation.