Le dépistage du TDA/H vient d’abord d’une suspicion, comme pour toute particularité: l’enfant peut nommer des difficultés, ou le-s parent-s peuvent les voir, tout comme les enseignant-e-s ou tout autre professionnel-le-s autour de l’enfant.
La suspicion ne DOIT PAS ÊTRE MAL PRISE !! Il vaut mieux se tromper et vérifier plutôt que de faire l’autruche et laisser un enfant grandir avec un grand nombre de difficultés liées à une pathologie non identifiée et remédiée!
Et il ne faut pas en avoir peur non plus, car le diagnostic n’est posé qu’après de multiples évaluations: l’échelle de CONNERS (actuellement l’outil international de diagnostic que j’utilise, mais il y en a d’autres) comprend 115 questions pour les enfants de 6 à 18 ans, 115 pour les parents, 115 pour l’enseignant-e-s, et il y a en plus l’entretien clinique avec un-e ou plusieurs spécialiste-s! Donc ce n’est pas une « étiquette » qu’une seule personne va « coller à la va-vite et pour toujours » sur l’enfant. Le soin a beaucoup progressé sur cette procédure, et tant mieux!
Une fois ce bilan fait, avec moi, un-e autre spécialiste libérale (psychologue ou psychiatre) ou en institution (CMPEA, occitadys, etc), c’est un-e PSYCHIATRE qui pose le DIAGNOSTIC (je l’écris en majuscules car c’est une question extrêmement demandée et anxiogène, donc la réponse a besoin d’être facilement identifiable et lisible).
Enfin, avec le diagnostic il y a toute un tas de recommandations et de « trucs et astuces » à mettre en place, qu’on appelle psycho-éducation. Il s’agit d’apprendre à gérer le TDA/H au quotidien, concrètement. Vous pouvez le faire avec moi ou avec n’importe quel autre acteur du parcours.
